texte de Vatican II sur l'Islam. (
message repris d'un de mes textes écrit le Jeu 5 Aoû - 8:54)
L'Eglise n'est pas très riche de textes au sujet de l'Islam. La cause en est, je pense, de l'antinomie évidente entre le Christianisme et l'Islam; Mais aussi pour ne pas mettre d'huile sur le feux. Du coup à l'heure actuelle, beaucoup de Chrétiens ne savent plus si c'est "du lard ou du cochon". si je puis m'exprimer ainsi au sujet d'une religion qui proscrit le porc. Incertitude d'autant plus navrante que le politiquement correcte nous incite à s'ouvrir à tout vent, quitte à avaler des couleuvres.
Mais il y a quand même la déclaration du concile Vatican II sur l'Islam qui peut nous donner une base solide et sûr. Voici le texte:
Lumen Gentium:
Citer:
"Le dessein du salut embrasse aussi ceux qui reconnaissent le Créateur, et en premier lieu, les musulmans qui, professant avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui jugera les hommes au dernier jour".
Puis fut publié la Déclaration sur l'islam, dans Nostra Aetate
Nostra Aetate:
Citer:
(La religion musulmane)
L'Eglise regarde aussi avec estime les Musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre , qui a parlé aux hommes. ils cherchent a se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s'ils sont cachés, comme s'est soumis a Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu'ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l'invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte a Dieu, surtout par la prière, l'aumône et le jeûne.
Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s'efforcer sincèrement a la compréhension mutuelle, ainsi qu'a protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.
On notera tout de même que ce texte parle des musulmans, et non de l'Islam. Des croyants et non de la doctrine Islamique. Et encore moins du Coran ou de Mahomet. Il ne faut pas y voir une justification quelconque du Coran ou de Mahomet, Mais au contraire la reconnaissance que des personnes, prises dans une ignorance invincible non coupable, garde malgré tout un grand sens de Dieu, de la piété, et du sacré. Cependant la question reste posée: Que vaut le Coran, Mahomet était-il oui ou non un prophète? la réponse est donné par saint Thomas d'Aquin qui reste le théologien référent de l'Eglise.